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Jacques Rivette, cinéaste français, né à Rouen en 1928.

Un survivant de la Nouvelle Vague[]

Jacques Rivette est une figure emblématique de la Nouvelle Vague. Critique, théoricien, réalisateur de 23 films long métrage et de 5 courts, il est plus connu des cinéphiles que du grand public.

Fantastique et Nadir aux Pommes[]

Quatre de ses films, dont à mon avis ses trois meilleurs, appartiennent clairement au genre fantastique. Leur registre très personnel est un fantastique urbain moderne, nourri d’allusions cinéphiliques et d’actualité, souvent teinté d’humour.

Céline et Julie vont en bateau (1974) Fiche sur Wikipédia

Duelle (1976) Fiche sur Wikipédia

Merry-Go-Round (1978)

Le Pont du Nord (1981) Fiche sur Wikipédia


Patrick Cialf 10 mai 2010 à 19:49 (UTC)


Mais, le lendemain matin...[]

Réduire l'œuvre de Jacques RIVETTE à 4 films est un peu rude. Il a en effet abordé toutes sortes de styles, capable tout aussi bien d'une légèreté feinte ("Céline et Julie..." par exemple) que d'un sérieux soucieux toujours d'emmener le spectateur vers l'ombre d'un doute (le sublime "Secret Défense" - 1998 avec Sandrine Bonnaire). Si il est vrai que ses films, au cours des ans, ont pris maintes directions, Rivette a été le cinéaste du complot, de la mise en scène, du théâtre. Il est aussi celui qui a besoin de temps pour dérouler ses contes. Rares sont ses films de moins de deux heures. Au début des années 1970, il tenta même un feuilleton de 12 h30, "Out One : noli me tangere" (1971), qui ne séduisit hélas pas les télés. Il en fit une bande-annonce, "Out One : Spectre" (1972) de 4 h 20, dont on ressort enchanté mais largement frustré, et pour cause. Il ne s'agit pas d'un de ces résumés qui nous évitent d'aller voir le métrage complet, mais bien d'une mise en bouche, dévoilant des personnages, et les prémices d'un complot à découvrir. La vision d'un film de Jacques RIVETTE ne laisse pas indifférent. Comme pour Jean-Luc GODARD, on aime ou on déteste. Ce qui n'oblige pas à aimer ou comprendre toute son œuvre. Chacun en fait ce qu'il veut, ce qu'il peut, un peu comme chez Andreï TARKOVSKI. Et puis, un homme qui considérait Jean RENOIR comme le Patron (titre de son docu-rencontre en 1966) ne peut être tout à fait mauvais.

Vincent D. 9 mai 2010 à 21:48 (UTC)

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